En ligne directe du précédent article. Voici une nouvelle réflexion à avoir sur l’Amour. L’Amour, c’est laisser l’autre libre et le laisser (re)venir à soi.
Que cela est déconcertant de simplicité et pourtant plein de bon sens. Et, cela va me permettre de souligner deux choses qui me semblent importantes en matière de relations amoureuses.
Tout d’abord, qu’on a trop tendance à vouloir faire l’autre sien, à le garder pour soi, à l’étouffer dans son sein quitte à tuer littéralement toute passion au profit de la sécurité. Un thème dont parle particulièrement Esther Perel dans une vidéo TED que vous pouvez trouver ici :
http://www.ted.com/talks/esther_perel_the_secret_to_desire_in_a_long_term_relationship
Par ailleurs, non seulement on risque d’étouffer l’autre mais aussi de s’auto-asphyxier soi-même. Le désir, la passion et l’Amour ont besoin de liberté, de se projeter dans le sens où ils sont des élans et qu’il est impossible de les maintenir sous pression constante en ne laissant aucune place à l’autre. Prenez donc garde de cette nature qui nous pousse à emprisonner notre partenaire. Parce que l’on a effectivement tendance à être trop exigent avec lui mais aussi avec nous-même. Finalement, le couple idéal n’est peut-être qu’un parfait équilibre entre l’identité de l’autre et de moi-même, qui se confondent pour former une méta-identité : celle du couple. Ce qui fera très prochainement l’objet d’un article entier.
L’autre point que je souhaitais souligner concerne lui la séduction. Car, effectivement la séduction ne s’opère que lorsque l’autre – la cible – est laissé libre de tout choix. Dans ces conditions seulement il va pouvoir faire le choix de succomber et être séduit. C’est pourquoi lorsqu’elle est trop directe, la séduction est inefficiente. Non-seulement parce qu’elle heurte et entre par effraction dans l’intimité mais également parce qu’elle ôte à l’autre toute possibilité de faire de lui-même son propre choix. Après, personne n’a dit qu’il ne fallait pas tout faire pour influencer ce choix mais retenons que c’est cette liberté qui engage l’autre.
Afin d’illustrer tout ça, je vous laisse avec une autre illustration du génialissime ZEN PENCILS :
